Cie Les chants de la demi-lune
Te chanter ma lettre.

Je regarde ta fenêtre, je veux te chanter ma lettre
J'espère que tu m'entendras.
Cet homme vers qui tu vas, je ne le connais pas
mais s'il attise tes pas je l'aime.
Vivre n'est jamais un crime, vivante tu es sublime
cette vie plus brûlante qu'un poème.
Oh ce matin, comme au tout premier matin
Claire tu m'apparais enfin.
Tu peux lâcher ma main, tu n'en as plus besoin
là où tu vas tu sais je n'serai… jamais loin
Nous avons goûté l'eau de vie
elle était somptueuse et lourde
maintenant il faut se résoudre
à se quitter
Tant de fois j'ai voulu te dire
et rien n'est sorti…
Je veux te chanter ma lettre, comme ouvrir une fenêtre
en secret vers l'au-delà.
Puisque cet homme t'appelle, tu sais la route est éternelle
n'aie pas de doute écoute la voie.
Vivre n'est jamais crime, vivante tu es sublime
et cette vie nous grandira, je vois
S'effacer le chemin, s'égarer ces vieux refrains
je m'y étais attaché j'avais peur.
Dans l'air tu sens ce parfum, l'intelligence d'un monde ancien
elles reviennent, Claire, les premières lueurs
Nous avons ouvert le flacon
nous avons passé des montagnes
et d'autres oui d'autres viendront
avant l'été
Tant de fois j'ai voulu te dire
te le chanter
Pour moi t'écrire cette lettre, c'est l'occasion de renaître
puisque rien ne restera
De ce qui brûle sous nos doigts, tout est voué à disparaître
et ta fenêtre un jour s'éteindra
Quand les mains des enfants, essaient d'attraper le vent
tu ne fais plus semblant de savoir
C'est une danse d'un instant, un frisson dans le firmament
avant que tout s'en retourne au noir
Sentire la luce, nella bassa voce
non sarai più mai sola
Nel buio della notte, tu hai le mani vuote
puoi sentire la felicità
Je regarde ta fenêtre, je veux te chanter ma lettre,
j'espère que tu m'entendras
Cet homme vers qui tu vas, je ne le connais pas,
mais s'il attise tes pas je l'aime
Vivre n'est jamais un crime, vivante tu es sublime,
cette vie plus brûlante qu'un poème
Oh ce matin, comme au tout premier matin,
Claire tu m'apparais enfin
Tu peux lâcher ma main, tu n'en as plus besoin,
là où tu vas tu sais je n'serai…
jamais loin.
janvier deux mil quinze.