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Et quand tu dors.

Et quand tu dors

toutes les pierres me parlent

me montrent des étoiles

inconnues sur ta peau

sur ta peau

Et quand tu pars

toutes les pierres me portent

elles soufflent sur ma voile

et me murmurent un mot

juste un mot

  Si tu reviens alors

   Alors je te regarde

  Et le feu est si beau, qui danse dans le poêle

  Et je me penche encore,

  Je ne suis plus sur mes gardes,

  Tu quittes ce manteau

  Et la nuit nous dévoile

  Ensemble, là-haut...

Tenir dans ses mains,

le ventre d'une femme

doucement s'endormir

près de ton ventre chaud

Une nuit, ici

et là-haut.

                                                  août deux mil quinze.

© Rémi Constant, 2015-2017, tous droits réservés.

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