Cie Les chants de la demi-lune
Tu danses quand je fredonne.

C’est toi qui danses dans mes yeux quand je les ferme
Même si des rêves moins heureux viennent parfois
M’agripper les cheveux et creuser dans mes cernes
Et puis le jour revient, alors j’entends ta voix
Qui me murmure sous l’abat-jour
« Je t’aime je n’suis pas loin de toi »
C’est toi qui danses sur la terre quand je regarde
Ce ciel que je ne comprends pas mais qui me garde
Allumé comme un cierge à veiller mais pour quoi
Je n’en sais rien, mais je t’attends ne tarde pas
Oh mon amour il y a du vin
Il faut le boire tant qu’il est temps
J’aurais voulu chanter plus haut
J’aurais voulu chanter moins faux
Je n’aurai pas le dernier mot
Le cœur nous donne la cadence
Toi tu danses quand je fredonne
C’est toi qui danses dans mes yeux quand je les rouvre
A présent le temps est pluvieux je n’sais pourquoi
On n’veut plus sortir quand il pleut est-ce qu’on a peur
De laver les odeurs qui collent à nos chemises
Et avec elles toutes ces folies
Qu’on s’était cru un jour promises
C’est toi qui danses et si tu chutes, je ne faiblis pas
Tu as ma main, parfois on lutte mais ne la perd pas
On croit parfois que sur ce chemin plus rien n’atteindra
Notre folle course, mais nos pieds butent sur la souche
Et dans nos cœurs revient hirsute
L’empreinte des voleurs et des rats
J’aurais voulu chanter plus haut
J’aurais voulu chanter moins faux
Je n’aurai pas le dernier mot
Le cœur nous donne la cadence
Toi tu danses quand je fredonne
C’est toi qui danses dans mes yeux quand je les ferme
Même si des rêves moins heureux viennent parfois
M’agripper les cheveux et creuser dans mes cernes
Et puis le jour revient, alors j’entends ta voix
Qui me murmure sous l’abat-jour
« Je t’aime je n’suis pas loin de toi »